Participer à un débat


Méthodologie du débat

Prépa / Participer à un débat

Consigne : en vous référant aux différents types de savoir tels que définis par le CECR, classer les items.
Les savoir notionnels, de type linguistique

  • Les verbes d’opinion
  • La modalisation
  • L’expression de l’opposition/la comparaison/la concession
  • Les périphrases de prise/maintien de
  •  Etre capable de prendre la parole spontanément (pas d’écrit oralisé !) au cours d’un débat littéraire : planifier ce que l’on va dire, et les moyens de le dire, en tenant compte de l’effet à  produire sur l’auditoire, choisir une expression adéquate en préambule à ses propos pour obtenir la parole et la garder.
  •     Exposer son point de vue et fonder un jugement critique étayé par des arguments et des exemples pertinents.
  •   Assumer un choix collectif : le président du Jury n’intervient pas ici en son nom propre, mais au nom du jury qu’il représente (le « je » représente un « nous », un collectif, comme dans tout système de représentation démocratique).
  •    Exprimer une opposition avec pondération en développant des arguments contraires (je ne partage pas ton point de vue sur ce point parce que).
  •  Coopérer, c’est-à-dire relier habilement sa propre contribution à celle d’autres interlocuteurs (je voudrais revenir sur ce qu’a dit untel, peut-être pour l’approfondir).
  •   Modaliser son point de vue en tenant compte de ce qui a été dit afin d’emporter l’adhésion (éviter les avis tranchés, travailler la modalisation du discours).
  •    Concéder à  l’interlocuteur un certain crédit lorsque les arguments sont convaincants (je suis d’accord avec toi sur ce point, je te concède ceci, tes arguments sont de nature à me convaincre).
Savoir-être
  • Etre à l’aise, avoir confiance en soi
  • Etre calme, pondéré, résister au stress
  • Etre à l’écoute des autres, respecter le tour de parole, le point de vue des autres
  • Accepter le verdict des urnes, tout mettre en œuvre pour faire émerger le consensus.
Savoir-apprendre
  • Etre disposé à accueillir l’interaction avec de nouvelles personnes, venues d’autres pays/universités.
  • Faire clarifier au besoin les points équivoques (pardonne-moi, je ne suis pas sûr(e) d’avoir saisi ce que tu as dit, est-ce que je peux te demander de préciser ta pensée... ?).
Les compétences en jeu à travers la pratique du débat sont très nombreuses. Elles valent tout autant pendant la période de débat au sein de chaque jury, comme pour le jour des
délibérations au sein du Grand Jury.
Nous avons essayé de les lister, en prenant appui sur les descripteurs du CECRL, pour la
production orale (stratégies de production orale, stratégies d’interaction), et en l’adaptant à la situation, notamment en vue de la tenue du Grand Jury :
  • Etre capable de prendre la parole spontanément (pas d’écrit oralisé !) au cours d’un débat littéraire : planifier ce que l’on va dire, et les moyens de le dire, en tenant compte de l’effet à  produire sur l’auditoire, choisir une expression adéquate en préambule à ses propos pour obtenir la parole et la garder.
  • Exposer son point de vue et fonder un jugement critique étayé par des arguments et des exemples pertinents.
  • Assumer un choix collectif : le président du jury n’intervient pas ici en son nom propre, mais au nom du jury qu’il représente (le « je » représente un « nous », comme dans tout système de représentation démocratique).
  • Etre à  l’écoute des autres, respecter le tour de parole, le point de vue des autres, coopérer, c’est-à-dire relier habilement sa propre contribution à celle d’autres interlocuteurs (je voudrais revenir sur ce qu’a dit untel, peut-être pour l’approfondir).
  • Faire clarifier au besoin les points équivoques (pardonne-moi, je ne suis pas sûr(e) d’avoir saisi ce que tu as dit, est-ce que je peux te demander de préciser ta pensée... ?).
  • Exprimer une opposition avec pondération en développant des arguments contraires (je ne partage pas ton point de vue sur ce point parce que).
  • Modaliser son point de vue en tenant compte de ce qui a été dit afin d’emporter l’adhésion (éviter les avis tranchés, travailler la modalisation du discours).
  • Concéder à  l’interlocuteur un certain crédit lorsque les arguments sont convaincants (je suis d’accord avec toi sur ce point, je te concède ceci, tes arguments sont de nature à me
  •             convaincre).
  • Accepter le verdict des urnes, rechercher le consensus : le Grand Jury doit pouvoir assumer un choix collectif au moment de la proclamation du lauréat (le « je » se transforme en « nous », l’opposition n’est pas interdite, mais seule la voix des urnes prévaut sur toutes les autres).

Méthode suggérée :
  • Ecouter des débats radio, visionner des débats TV afin d’observer les mécanismes du débat : tour de paroles, jeu des interactions.
  • Utiliser le bagage linguistique indispensable pour le débat : verbes d’opinion, formules de modalisation, articulateurs et morphosyntaxe de l’opposition / de la concession, périphrases de prise de parole, formules de reprises).
  • Préparer le débat en insistant à la fois sur les composantes verbale et para-verbale, mais aussi sur le non verbal (gestuelle, regard, position, langage des mains).
  • A ce titre, il est très utile de filmer les débats qui ont lieu au sein des jurys, pour en faire une analyse.

Etant donné que plusieurs personnes se trouveront sur l'estrade au moment de la proclamation du lauréat et lors du débat, il sera bon de décliner son identité et son université d’origine avant de prendre la parole.
Comme dans tout système de représentation démocratique, une pluralité de voix a pu s’exprimer (au cours des débats dans les universités, au cours des délibérations du matin).
Les urnes ayant parlé, il est important que le Grand Jury assume le Choix de l’Orient (le « je » du juré porte-parole devient un « nous », c’est-à -dire un collectif). Marquer sa différence est bien évidemment possible (parler au nom de son jury étudiant, par exemple), mais ce qui prévaut, c’est le résultat du vote qui doit être respecté au-delà  de tout.


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